FILIERE RIZ AU BENIN : Pascal Gbenou élu président de l’interprofession

Après un long processus entamé depuis février dernier sous le leadership de la Chambre nationale d’agriculture du Bénin, avec l’appui financier du Projet de développement des infrastructures agricoles et de la compétitivité des chaînes de valeur (Pdi-cva), les acteurs de la filière riz ont finalement mis en place les instances dirigeantes de l’interprofession. Lors d’une cérémonie protocolaire tenue le 30 septembre au siège de la Chambre nationale d’agriculture à Cotonou en présence de tous les maillons de la filière à savoir producteurs, transformateurs et commerçants venus de tous les bassins rizicoles du pays, les nouveaux responsables élus ont été officiellement dans leur fonction.
L’équipe dirigeante de l’interprofession riz est au Bénin est composée d’un conseil d’administration de dix-sept (17) membres élus pour un mandat de cinq ans renouvelable. Il est présidé Présidé par Pascal Gbenou. Firmin Anago et Francine Yarigo sont respectivement désignés secrétaire général et trésorière de l’interprofession.
La mise en place de cette interprofession ouvre la porte un accord-cadre avec le gouvernement, afin de donner à la filière riz une organisation légitimité et un cadre structurant pour relever les défis de compétitivité et d’autosuffisance alimentaire. Il incombe désormais à l’équipe en place de tout mettre en œuvrer en pour l’atteinte des objectifs.
Faut-il le rappeler, la mise en place de l’interprofession riz fait suite à un processus méthodique enclenché depuis février 2025. Il s’agit de la sensibilisation des acteurs de la production et de la transformation dans l’ensemble des départements ; de la tenue d’assemblées générales extraordinaire et ordinaire dans 63 communes ; de la mobilisation des deux faîtières nationales dont le Conseil de concertation des riziculteurs du Bénin (Ccr-B) et le Cadre national des transformateurs du riz du Bénin (Cntr-B).
Des efforts soutenus ont permis à l’interprofession de voir le jour sur des bases solides et avec des objectifs et ambitions bien précis. Il s’agit en effet de défendre l’intérêt des acteurs, d’améliorer la qualité, la productivité et de favoriser la commercialisation du riz local sur le marché national, voire international.
Moudachirou ALIOU