ÉLEVAGE AU KENYA : Une nouvelle technologie pour suivre le bétail

Le Kenya s’apprête à déployer un Système d’Identification et de Traçabilité des Animaux dénommé « Antitrac ». Pour un pays où l’élevage contribue à hauteur de 42 % au PIB agricole et fournit 12 % du PIB national, le gouvernement souhaite renforcer la productivité du secteur en déployant de nouvelles stratégies pour améliorer la gestion des élevages locaux.
«Chaque animal aura une étiquette avec une puce. En saisissant le code de l’étiquette, on pourra accéder au nom du propriétaire, au poids de l’animal, à sa date de naissance. On connaîtra aussi la quantité de lait qu’il produit et les vaccins qu’il a reçus », a annoncé Jonathan Mueke, secrétaire principal au Développement de l’Élevage, mercredi 9 juillet dernier.
Actuellement en phase pilote dans des fermes publiques et bientôt élargir à tous les éleveurs, le Système d’Identification et de Traçabilité des Animaux dénommé « Antitrac », vise à apporter des solutions efficaces pour surmonter des défis persistants dans le secteur de l’élevage, tels que le vol de bétail.
Pour Jonathan Mueke, secrétaire principal au Développement de l’Élevage, «Antitrac facilitera les transactions sur le marché et permettra d’augmenter la valeur des animaux, au bénéfice des éleveurs». Un outil qui va permettre de renforcer la gestion de la santé animale et des épizooties, mais constitue également un enjeu majeur pour les systèmes d’élevage en Afrique.
L’adoption d’un système national de traçabilité du cheptel Kenyan serait sans doute un atout important pour le pays. Ceci pour mieux suivre et d’optimiser les interventions et les stratégies à mettre en place pour améliorer la productivité des élevages locaux et les performances des filières stratégiques, telles que le lait et la viande.
La mise en œuvre de cette initiative par les pays africains pourrait redynamiser le secteur de l’élevage en Afrique et l’imposer sur la scène internationale.
Moudachirou ALIOU