TRANSITION ÉCOLOGIQUE DANS LES ZONES COTONIÈRES: Les ATDA s’engagent dans la phase 2 du projet TAZCO2
À Dassa-Zoumè, les Agences Territoriales de Développement Agricole (Atda) des pôles concernés par la filière cotonnière ont pris part, à un atelier de présentation et d’appropriation des conventions de la phase 2 du Projet de Transition Agroécologique dans les Zones Cotonnières du Bénin (TazCo2). Organisée dans le cadre de l’extension du projet, cette rencontre visait à formaliser l’engagement des Atda pour poursuivre et pérenniser les activités, en vue d’augmenter les revenus des producteurs tout en préservant la fertilité des sols et en s’adaptant aux effets du changement climatique.
Lors de cette séance, les participants ont échangé sur les résultats de la phase 1 et les nouvelles orientations de la phase dite d’extension. Selon Issifou Dado Doko, Directeur Général de l’Atda pôle Kandi, cette rencontre a permis de « partager avec tous les collègues des agences les résultats de ce projet » et de préparer la continuité des actions. « Puisque c’est un projet inscrit dans le temps, ceux qui doivent prendre la relève, ce sont les agences territoriales, car elles sont pérennes. L’objectif, c’est d’abord l’accroissement des revenus des producteurs tout en préservant la fertilité des sols et en s’adaptant au changement climatique », a-t-il déclaré.
Richicatou Saley, Directrice Générale de l’Atda pôle 5, a souligné l’importance pour les Atda de s’accorder sur le contenu des conventions. « Le rôle des Atda, c’est entre autres de coordonner la mise en œuvre de toutes les actions des projets et programmes intervenant sur notre territoire, c’est-à-dire les pôles de développement agricole. C’est pour cela qu’il fallait qu’on s’entende sur le contenu, surtout que le projet a eu une phase d’extension, et sur les nouvelles orientations de cette extension », a-t-elle expliqué.
À long terme, les partenaires du projet TazCo2 travailleront à l’élaboration de techniques agroécologiques collectives à l’échelle du terroir, afin de rendre la production cotonnière plus durable et respectueuse de l’environnement.
Nadjahatou BAGUIRI
