L’agriculture Béninoise face aux défis du changement climatique : Enseignants-chercheurs et étudiants débattent du sujet à Parakou

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Les étudiants en agronomie de l’Université de Parakou (Up) étaient en atelier le 30 juillet dernier pour une communication autour du changement climatique au Bénin. L’initiative émane de la Direction Nationale de la Recherche Scientifique et de l’Innovation (Dnsri) conduite par le Professeur Christine Ouinsavi.

Par Akotchayé Dassi

«Le Changement climatique : plus qu’une question environnementale, une question de développement » ; « Les enjeux en matière agricole et de biodiversité pour le Bénin » ; « Stratégies des agriculteurs béninois et outils politico-institutionnels d’adaptation au changement climatiques » ; « Les défis majeurs à relever pour une bonne adaptation des producteurs aux changements climatiques » ; « Les menaces de sécheresse au Nord et dans le Sud-ouest et la transition climatique dans le centre alternant rythme à 4 ou 2 saisons certaines années, perturbant les calendriers agricoles au niveau du paysan »… Tels sont libellés les thèmes qui ont meublé l’atelier de communication initié par la Dnsri à l’endroit des futurs agronomes de l’Université de Parakou. Autour de ces thèmes, les enseignant chercheurs et ingénieurs ont passé en peigne fin avec les autres participants la question du changement climatique dans le monde. Une question d’ailleurs d’actualité qui interpelle tous les humains et dont les contours paraissent complexes pour le citoyen lambda. Comment l’agriculture béninoise pourrait-elle ainsi faire face à ce défi du siècle ? Voilà une interrogation qui a suscité plusieurs échanges entre les séminaristes. De ces échanges, il faut retenir que chaque acteur doit jouer un rôle précis dans la préservation de l’environnement. Dans ce sens, les politiques écologiques de l’État doivent davantage se concrétiser en actions sur le terrain. Au niveau du Bénin en illustration, le Dr. Bokonon-Ganta, directeur du laboratoire ClimET-Up rappelle que l’État a déjà souscrit, dans le cadre de la COP 21, à un ensemble de mesures visant à donner plus d’importance à l’agriculture biologique et à la valorisation des résidus de récoltes. Des mesures sans doute selon lui qui permettront de réduire l’impact du changement climatique à travers la faible émission du gaz à effet de serre et la maîtrise de l’élévation de la température. Quant à l’autorité de la Dnsri, organisatrice de l’atelier, elle assure de la disponibilité de son département à accompagner sérieusement les enseignent-chercheurs désireux de travailler scientifiquement sur le sujet. Une annonce de soutien que devra alors saisir ces derniers et les étudiants pour le bien-être de la planète mère.

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