Au Burkina Faso, le gouvernement ambitionne renforcer la productivité dans l’élevage en explorant de nouvelles stratégies et la coopération avec ses partenaires brésiliens en s’appuyant sur l’innovation technologique. Si le secteur de l’élevage est reconnu comme un pourvoyeur du PIB du pays, les défis auxquels, il fait face ne sont pas des moindres. Ce qui l’empêche d’ailleurs de contribuer de façon efficace à l’économie nationale.
Pour un élevage résilient et prospère, le Centre de promotion de l’aviculture et de multiplication des animaux performants (CPAMAP) veut renforcer ses capacités en amélioration génétique du bétail en collaborant avec l’Institut Daniel Franco (IDF) du Brésil, reconnu pour son expertise dans la sélection animale et l’élevage durable. C’est ce qu’a annoncé Ardiouma Sirima, directeur général du CPAMAP, dans des propos relayés sur le site du ministère de l’Agriculture le mardi 24 juin.
En mission de prospection au Burkina Faso depuis le 20 juin dernier, l’Institut Daniel Franco (IDF) du Brésil a reçu pour mission d’identifier des opportunités concrètes de collaboration en vue de renforcer le développement durable de l’élevage dans le pays. D’après M. Sirima, certaines pistes de collaboration ont été évoquées lors de cette visite, parmi lesquelles figure la possibilité d’importer des races performantes du Brésil, des semences animales ainsi que le développement de la culture fourragère.
Pour ce nouveau partenariat qui prend forme, l’objectif est de renforcer la productivité du cheptel national à terme. De plus, le pays nourrit également de grandes ambitions de croissance dans des filières stratégiques du sous-secteur de l’élevage comme le lait et la filière bétail-viande. Ainsi, si les prévisions liées à cette collaboration deviennent concrètes, la production burkinabée connaîtra une nouvelle dynamique de développement.
Moudachirou ALIOU
