RENFORCEMENT DU SECTEUR AGRO-PASTORALE AU BÉNIN : Le projet Pacoso-Pev-Lct forme les jeunes et femmes acteurs du domaine à Parakou

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’Appui au Renforcement de la Cohésion Sociale, la Prévention de l’Extrémisme Violent et la Lutte contre les Conflits liés à la Transhumance (Pacoso-Pev-Lct), ils sont une centaine de jeunes et femmes du secteur agro-pastoral à être formés dans la commune de Parakou. Initiée par le Programme des Nations Unies pour le développement (Pnud) cette formation s’est déroulée du 17 au 19 juillet 2025 à la mairie de Parakou avec pour objectif majeur de renforcer la cohésion sociale, prévenir l’estrémisme violent et lutter contre les conflits liés à la transhumance. La séance de formation a pris fin par la remise de dons de matériels et d’équipements agropastoraux.
C’est face aux différentes difficultés que rencontrent les acteurs agropastoraux qu’une formation a été organisée à leur endroit, plus précisément à l’endroit des jeunes et des femmes de la ville de Parakou. Cette formation a permis de renforcer leurs capacités en production animale et végétale, en transformation agroalimentaire, en gestion entrepreneuriale et leadership. Elle vise à accroître leur niveau de compétence dans le domaine agro-pastorale et à les aider à valoriser leur connaissance dans un monde en perpétuelle changement.
Pour Roger Attemba, expert analyste en prévention de l’extrémisme violent au niveau du Pnud et comme il a été par tous, «la formation est accompagnée d’appui en matériel et d’équipement que le projet veut mettre à disposition de ces jeunes et femmes pour qu’ils puissent améliorer leur productivité». C’est un moyen de canaliser les jeunes que de leur fournir tout le nécessaire pour leur autonomisation.
Au terme de la formation le formateur Raymond Montetcho technicien spécialisé en production animale a exhorté les récipiendaires à mettre en pratique les différentes formations reçues. C’est avec beaucoup de satisfaction qu’il confie : «nous sommes venus sur ce site pour que les apprenants concilient les théories à la pratique, notamment les différents ateliers de production d’embouches ovines et d’embouches bovines. Les apprenants que nous avions encadrés et formés ont beaucoup appris, puisqu’à l’évaluation bon nombre était satisfait des diverses thématiques qu’ils ont eu à suivre avec intérêt». Les récipiendaires quant à eux ont témoigné leur gratitude à l’endroit des initiateurs de la formation.
Chancelle Kotchoni, jeune bénéficiaire catégorie production animale a laissé entendre : «On a appris beaucoup de choses. Au niveau de l’élevage, ils nous ont donné des techniques pour améliorer notre rendement une fois sur nos sites».
Dans la catégorie Production végétale, Inoussa Samouna affirme que «sur le terrain, nous avions vu les champs de soja, de riz, de papaye, de bananes, de maïs, d’arachide, les planches de chou, de carottes et bien d’autres. Ils nous ont montré les différents systèmes et pratiques culturales adaptés à chaque culture».
Satisfaits de la formation du projet Pacoso-Pev-Lct, les bénéficiaires sont désormais aptes à mettre en œuvre ces nouvelles approches acquises pour améliorer leurs diverses activités agro-pastorales.
Euphrasie KOUDAKA ( Stg)