MISE EN TERRE DE PLANTS AUTOCHTONES À L’UNIVERSITÉ DE PARAKOU : Le Projet Campus Plus Vert participe à la restauration de la végétation

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Dans la matinée du vendredi 02 août 2024 à l’Université de Parakou, une trentaine de jeunes volontaires a procédé à la mise en terre de plants autochtones. C’est dans le cadre des activités initiées par le Projet Campus Plus Vert avec l’appui de Health Environnement et Solidarité et de l’Agence Française de la Francophonie ( Auf) qui visent à restaurer la végétation.

Restaurer davantage l’arbre au campus universitaire de Parakou, c’est l’un des leitmotiv de ce groupe de jeunes volontaires agissant en matière d’environnement, de santé et de sociabilité. Ainsi, pour rester fidèle à leur champ d’action, ces jeunes étudiants ont mis en terre dans l’enceinte de l’Université de Parakou, plusieurs plants autochtones tels que le karité, le néré et le cocotier. Cette activité qui est à sa première édition à l’Université de Parakou, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet Campus Plus Vert qui a bénéficié à cet effet de l’appui de Health Environnement et Solidarité et de l’Agence Française de la Francophonie ( Auf).

Sur le choix des essences de plants mis en terre, Léha Djimos, Coach-accompagnateur des plus jeunes étudiants de l’activité a expliqué que c’est purement du fait du hasard avant de préciser que le suivi et l’entretien des plants ainsi seront assurés par les étudiants de la première année de géographie ayant participé à l’activité. En effet, ceux-ci ont un cycle de formation de trois ans à suivre, suffisant pour la maturité des plantes. L’initiative a été largement apprécié par les autorités universitaires.<< Ces jeunes que vous voyez travailler constituent les regroupements qu »on veut voir fleurir à l’Université de Parakou. C’est salutaire>>, a reconnu Amadou Chabi Zimé, Chef service assainissement, cadre de vie et sécurité de l’Université de Parakou. Le représentant du Recteur empêché a profité de l’occasion pour souhaiter que le cercle de ces étudiants s’agrandisse. << Si le nombre du groupe peut se multiplier, on pourrait avoir plus d’activités du genre sur le campus >>, a-t-il lancé avant de rassurer du soutien du Rectorat pour la sauvegarde des plants mis en terre.

Djossou Urbain, Coach-accompagnateur en employabilité à l’Auf par délégation à l’Université de Parakou a quant à lui, félicité les membres du club. Il a justifié par la suite l’effectivité de l’adaptabilité des plants au milieu avant de laisser entendre que cela participe à restauration de la végétation mais aussi à leur employabilité.

Il faut noter que cette activité se fait d »habitude à l’Université d’Abomey-calavi. Une raison pour laquelle ses initiateurs de Parakou n’ont pas manqué de remercier leurs partenaires ainsi que les autorités universitaires pour l’avoir autorisée et accompagnée.

L. Sébastien DOFFA

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