RÉALISATION DE LA PÉPINIÈRE DU GRAND NOKOUÉ : Le gouvernement donne son accord

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Le gouvernement lors de son conclave hebdomadaire du mercredi 4 septembre 2024 a donné son accord pour engager une mission de conception et de réalisation de la pépinière du Grand Nokoué. Selon le relevé du conseil des ministres il s’agit d’une réalisation qui vise à augmenter la production en vue de satisfaire la demande en végétaux.

La construction de la pépinière du Grand Nokoué, avec une capacité prévue de production de 600 000 plants par an, représente bien plus qu’un simple projet d’aménagement paysager. En réalité, ce projet pourrait être une occasion unique de conjuguer les objectifs environnementaux et économiques en intégrant des stratégies de lutte contre le changement climatique tout en soutenant des filières agricoles stratégiques telles que l’anacarde et le karité. En effet, cette pépinière en plus qu’elle offre une opportunité stratégique pour aborder simultanément les défis liés aux changements climatiques peut aider aussi de façon significative à restaurer le couvert végétal en permettant de disposer les espèces végétales en voie d’extinction.
En produisant donc des plants adaptés aux réalités climatiques locales, elle pourrait contribuer à coup sûr à la reforestation et à la résilience des écosystèmes. En plus des plants pour les aménagements paysagers, il serait judicieux de prévoir des espèces comme, le cocotier, l’anacardier et le karité, qui présentent un fort potentiel économique.
Ainsi, en se concentrant aussi sur des espèces à forte valeur ajoutée, le gouvernement béninois pourrait non seulement contribuer à la résilience environnementale, mais aussi à l’économie à la fois.
En intégrant pleinement les objectifs de lutte contre le changement climatique et le renforcement des filières agricoles dans le projet de la pépinière du Grand Nokoué, le gouvernement béninois pourrait maximiser les retombées positives de cette initiative.
Une planification stratégique est nécessaire pour s’assurer que les plants produits répondent aux besoins écologiques et économiques du pays, contribuant ainsi à un avenir plus vert, plus résilient et plus prospère pour les générations à venir. C’est donc une occasion à saisir pour un nouveau visage de nos villes et campagnes.

Nadjahatou BAGUIRI

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