TRANSFORMATION DU COTON À GLO-DJIGBÉ: Le Bénin vise 14 milliards de dollars de valeur marchande annuelle

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La Zone industrielle de Glo-Djigbé (Gdiz) a accueilli la première édition des « Rencontres presse », une initiative de la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (Sipi-Bénin). Cet événement, centré sur la valorisation du coton Made in Bénin, a réuni des journalistes pour discuter des enjeux et des perspectives liés à la transformation du coton au sein de la Gdiz.

Sous le thème « Valorisation du coton du Bénin au sein de la Gdiz », Létondji Béhéton, Directeur général de la Sipi-Bénin, a mis en avant le rôle crucial de la Gdiz dans l’industrialisation du Bénin. Trois ans après sa création, la zone compte trois unités intégrées de textile capables de transformer 40.000 tonnes de coton, soit 12 % de la production nationale. « Avec ces 12%, nous avons des unités qui produisent des serviettes, des draps, des tissus et des vêtements. Nous vendons déjà des tee-shirts en Europe, aux États-Unis et en Afrique », a-t-il souligné. L’objectif est d’atteindre 28 unités intégrées pour transformer l’intégralité du coton produit au Bénin.
Cette transformation promet une croissance exponentielle des revenus. « Si la vente de l’or blanc béninois générait entre 500 et 700 millions de dollars, avec sa transformation, le Bénin peut désormais espérer générer 6 milliards de dollars, avec une valeur marchande de 12 à 14 milliards de dollars », a affirmé Létondji Béhéton.
Du côté de l’environnement, la Gdiz s’illustre par son impact écologique minimal. « La Gdiz est l’une des zones les moins polluantes du monde. Zéro déchet est déversé dans la nature, tout est transformé et réutilisé », a précisé le Directeur général. Implantée sur 1640 hectares, la Gdiz a déjà développé 400 hectares et prévoit un déploiement complet d’ici six à sept ans. Actuellement, la zone emploie 14.000 personnes et continue d’attirer des investissements massifs avec un total de 150 milliards de FCFA déjà injectés.
Avec ces progrès, la Gdiz se positionne comme un levier majeur pour faire du coton béninois un produit de référence sur les marchés internationaux.

Nadjahatou BAGUIRI

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