Production vivrière dans l’espace Uemoa : Le Bénin classé 2ème sur 8 pays

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Le dernier rapport de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine hisse le Bénin au rang des meilleurs producteurs de produits vivriers dans l’espace économique régional.

Par Gervais DASSI

Tous les signaux semblent au vert dans le secteur agricole. Après son exploit avec le coton dans la sous-région, le Bénin, pour le compte de la campagne 2017/2018, vient d’être reconnu pour sa bonne performance en matière de production vivrière selon le rapport de l’UEMOA publié en mars 2019. Les efforts du gouvernement se font ainsi de plus en plus constater. Qui va lentement, va sûrement stipule l’adage. Le programme d’action du gouvernent de la rupture dans le secteur agricole, le dynamisme du ministère de l’agriculture et les efforts de tous les acteurs du secteur laissent découvrir un Bénin nouveau. Un pays qui sait tirer le meilleur de son agriculture en remontant à la deuxième place des pays producteurs. L’expérimenté du portefeuille Gaston Dossouhoui, Ministre de l’agriculture, de la pêche et de l’élevage, se réjouit de ce rapport sur la note de conjoncture économique régionale du 4ème trimestre de 2018 produit par l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. Même si les experts de l’Institution sous régionale indiquent une baisse du chiffre d’affaires dans tous les secteurs, la terre de Ghézo roi qui eut lancé la grande campagne agricole du Danxome) peut être fier de cette deuxième position en termes de production vivrière. Rappelons que le Bénin vient après la Côte d’Ivoire avec une production totale de 11.269.403 tonnes. Le pays d’Alassane Ouattara quant à lui supplante tous les autres Etats de l’Union avec une production totale de 17.603.318 tonnes malgré la sanglante crise politique qui avait tout désorganisé. Par ailleurs, le Sénégal, malgré sa 6ème place en production vivrière a connu la hausse la plus importante en production d’exportation. Selon les experts du secteur, cette prouesse s’expliquerait notamment par « une progression de 49,0% de la production d’arachide ». Vivement que les chiffres de la campagne 2018-2019 confirment ce renouveau.

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