Utilisation du pois d’angole pour améliorer les rendements du maïs au Bénin : Le PADA forme 32 agents d’encadrement des ATDA pôle 1, 2, 3 et 4

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32 agents d’encadrement des Agences Territoriales de Développement Agricole (Atda) pôle 1,2,3 et 4 ont été formés sur les techniques d’utilisation du pois d’angole (Cajanus cajan) pour améliorer non seulement les rendements du maïs mais aussi pour régénérer les sols au Bénin. Initiée par les responsables du Projet d’Appui à la Diversification Agricole (Pada), ladite formation s’est déroulée du 22 au 24 octobre 2019 dans un hôtel à Komiguéa, un village de la commune de N’Dali.  

Par Henry DOSSOU

L’Association du pois d’angole (ndlr, son nom scientifique est le cadjanus cajan) avec la culture du maïs à pour incidence une nette amélioration des rendements de ce dernier. Mieux, elle contribue à une meilleure régénération et fertilisation des sols. C’est du moins, le principal message qu’a tenu à délivrer aux agents d’encadrement des Atda pôles 1,2,3 et 4 et autres acteurs du monde agricole, les responsables du Projet d’Appui à la Diversification Agricole (Pada). En effet, actuellement, évalué entre 1,5 à 2 tonnes par hectare selon Richicatou Salé, spécialiste de l’amélioration des techniques de production au Pada ; le rendement du maïs avec les techniques d’utilisation du pois d’angole pourrait s’établir entre 4 à 6 tonnes l’hectare. Ce qui fait une augmentation de plus de 100%. En plus de ce facteur positif, toujours selon ses dires, le choix du pois d’angole tient au fait que cette plante est une légumineuse dont les graines sont commercialisables et très utiles pour l’alimentation. Ainsi, son apport nutritionnel important pour l’organisme et ses capacités de régénérer le sol font d’elle, un meilleur allié pour le producteur. C’est donc pour toutes ces raisons qu’en initiant cet atelier des formateurs, les organisateurs entendent, plus loin, responsabiliser ces derniers pour restituer les acquis de la formation aux producteurs de maïs dans les champs. De façon concrète, le projet vise à former 3000 producteurs de maïs dont 1200 seront des femmes. A sa charge, chaque formateur aura donc pour mission d’encadrer 50 producteurs pour le changement espéré. Pour Christian Bio Sabi Tannon, l’un des formateurs et chef service au ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche, les résultats attendus pour la fertilisation des sols prendront au moins deux ans. Il faut souligner que le Pada est un projet du Programme Cadre d’Appui à la Diversification Agricole (Procad) cofinancé par le gouvernement béninois et la Banque Mondiale. 

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