Lancement du Projet Sweet Potato à Parakou : Le Bénin, le Niger et le Nigéria promeuvent la patate douce à chair orange.

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La faculté d’agronomie de l’Université de Parakou a procédé au lancement du « Projet Sweet Potato » au grand bonheur nutrtionnel des populations du Bénin, du Niger et du Nigeria. C’est devant une sommité de chercheurs et experts agronomes, autorités rectorales et étudiants que ce cérémonial ayant consacré le démarrage des travaux de ce projet a été officiellement lancé et ce, pour une durée de trois ans de mise en œuvre.

Par Daouda BONI

Améliorer les chaînes de valeurs de la patate douce à chair orange pour un rendement meilleur, une bonne nutrition et l’adoption de la patate douce dans les habitudes alimentaires ; telle est la mission que s’est assigné le Projet Sweet Potato à travers trois pays de la sous-région à savoir le Bénin, le Niger et le Nigéria. Ce projet financé par l’Union Africaine et qui s’étend sur une durée de trois ans vient en effet à point nommé pour démystifier le mythe qui entoure la consommation de ce cultivar à chair orange. Dans son discours inaugural, le Dr. Michel Batamoussi ; Doyen de la Faculté d’Agronomie a salué les partenaires du consortium du Projet Sweet Potato venus de l’Université d’Ebonyi au Nigéria, ceux de la Faculté d’Agronomie de l’Université d’Abomey-Calavi, ceux de l’Université de Wageningen des Pays-Bas et ceux du Niger pour avoir consenti des efforts à la concrétisation du projet. « Nous rêvons tous de l’Afrique, un continent où chaque personne a accès à des aliments sains, suffisants et nutritifs… un tel rêve ne peut pas devenir une réalité sans des efforts de sélections soutenus pour développer des variétés à haut rendement adaptés aux stress biotiques et abiotiques induits par le changement climatique et l’intensification de l’agriculture » reconnaît Dr Michel Batamou. « Je remercie sincèrement la Commission de l’Union Africaine qui après un processus extrêmement rigoureux a décidé de financer ce projet de développement et de vulgarisation de ce cultivar pour réduire la faim et la malnutrition chronique et aigüe au niveau des couches les plus vulnérables de nos pays respectifs » a-t-il renchérit. Abondant dans le même sens, le recteur de l’Université de Parakou, le Professeur Prosper Gandaho a expliqué que ce projet constitue l’aboutissement d’une année de travail collectif par plusieurs institutions pour régler le plus grand défi du continent africain qu’est la faim. La coordination du projet devra être assurée par le Docteur Ismail Moumouni. Ce dernier aura à ses côtés un panel de chercheurs pour l’atteinte des objectifs du projet. Plusieurs travaux devant permettre aux différents chercheurs de s’accorder sur des démarches à suivre, des terminologies et procédures à mettre à œuvre pour la concrétisation de ce projet de développement ont mis un terme à ce rendez-vous inaugural.

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