TOMATE OCÉAN D’AMOUR DE JACQUES ZABADA

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Agri-prenneur et promoteur de la tomate « Océan d’Amour » vivant à Hêvié, dans la commune d’Abomey-Calavi, Jacques Zabada comptabilise une dizaine d’années d’expérience dans le secteur de l’agroalimentaire. Titulaire d’un diplôme en Communication et Négociation Commerciale, Jacques se lance dans l’entrepreneuriat agricole d’abord pour sa passion et aussi pour sa détermination à contribuer à l’autosuffisance alimentaire au Bénin. C’est tout ceci qui l’oblige à s’investir dans l’agriculture, plus précisément dans la culture de la tomate fraiche naturelle sans engrais chimiques.

« La tomate rentre dans presque tous nos repas. Mon choix pour cette spéculation est de permettre à chaque béninois de pouvoir s’assurer les repas quotidiens sains et aussi limiter les importations de tomate pour l’augmentation de la production locale de tomate » Ainsi s’exprime Jacques Zabada joint par notre équipe de rédaction. Pour lui, Le Bénin dispose d’assez de terres, des ressources en eau et un bon climat. Trois éléments essentiels pour la culture de la tomate, la lutte contre les situations de pénuries de tomate et l’autosuffisance alimentaire des citoyens.

La tomate « océan d’amour » à l’égard des autres produites à base des engrais chimiques, se démarque de par sa qualité purement bio visant la satisfaction et le bien être des consommateurs. Pour la production, Jacques s’approvisionne en intrants foliaires bio et des fientes de volaille achetées auprès des éleveurs de volaille pour la fertilisation du sol. L’utilisation de ces approches naturelles sont les atouts qui font la particularité de la tomate « océan d’amour » mais aussi sa forme bien charnue. Elle ne se fond pas pendant la cuisson sous l’effet de la chaleur du feu de cuisson, comme les tomates produites avec de l’engrais chimique.

Les tomates « océan d’amour » sont conservables pendant au moins deux semaines et jusqu’à un mois dans un réfrigérateur selon les témoignages des consommateurs. Pour certains, la tomate ne peut se produire aujourd’hui, sans engrais chimiques. « C’est le plus grand mur auquel nous nous sommes confrontés » témoigne l’agripreneur et  » Il faut absolument changer la donne » insiste-t-il.

Pour la commercialisation de sa tomate, Jacques a débuté par la vente sur site. C’est une stratégie qui lui a permis de mieux connaître son audience et de faire ses premières ventes en contact direct avec les consommateurs. L’avantage pour lui est de mieux présenter le produit et le faire adopter. Actuellement, les tomates « océan d’amour » se vendent également sur commande, avec possibilité de livraison. Dans la production, plusieurs difficultés sont rencontrées par agri-prenneur. Il s’agit de l’instabilité de la main d’œuvre composée de jeunes bras valides qui sont pressés de gagner de l’argent et le coût des intrants bio qui rende le coût de la production élevée. À cela s’ajoutent les insectes ravageurs et les maladies comme les acariens qui impactent négativement ses cultures. En matière de distribution, les difficultés à trouver un emballage de conditionnement résistant pour le transport et l’obligation parfois de s’aligner sur le prix du marché sont entre autres les défis.

Moudachirou ALIOU / Contact : 95795555

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